Du 30 juin et jusqu'au 8 juillet, des master-class, des concerts, une pièce de théâtre et des rencontres étaient au programme de la deuxième édition du Festival international de piano. Organisée, comme chaque année, par l'Association «les mélomanes de Tunisie» (Unisson), la manifestation a connu son épilogue dimanche dernier, avec un concert qui s'est tenu à Dar Sébastian, au Centre culturel de Hammamet. Assuré par trois pianistes, à savoir la Polonaise Agata Gérska, l'Allemande Sylvia Dankesreiter et le Français Mathieu Esnult, de jeunes vrais virtuoses, le récital a été meublé de morceaux de musique classique, signés par de grands compositeurs dont Mozart, Chopin et Liszt. On a eu, ainsi, droit à des airs célèbres aux rythmes variant entre le langoureux et le vibrant. Agata Gorska a opté pour Frédéric Chopin avec «Nocturne do mineur Op. Posthume» et «Maurka si mineur Op 33 n4 », deux remarquables morceaux du répertoire romantique du compositeur polonais.. Le concert s'est poursuivi avec la « Sonate à 4 mains en do Majeur KV190 » de Mozart qui a été exécutée par la même Gorska et Mathieu Esnult. Une balade fraîche et joyeuse, au rythme fort léger. Puis vint le tour de l'Allemande Sylvia Dankesreiter, qui a choisi de jouer «Mephistowalzer», un morceau de Liszt plein d'envolées et de dynamisme. Le concert s'est terminé avec une belle prestation des élèves de la Master class de l'Eté des Mélomanes avec des pièces de Beethoven, de Debbussy, De Gershwin, de Scriabine et de Liszt. A rappeler que l'Association des mélomanes de Tunisie « Unisson», organisatrice de l'évènement, œuvre depuis sa création à la formation des jeunes talents tunisiens dans le domaine musical. « Dans cette nouvelle édition, nous avons formé plus de 40 élèves de toutes les régions de la Tunisie. A leur côté, des formateurs du monde entier qui assurent des cours de piano. Cette manifestation est devenue un lieu de rencontre, d'échanges et d'apprentissage », nous a déclaré Fusun Guray Regaieg, professeur de piano au Conservatoire national et présidente de l'association de «Unisson». Rachid Mbarek, vice-président de ladite association, précise que le festival doit sa réussite grâce, entre autres, au choix des formateurs sur le plan technique, artistique et humain, ce qui permet aux élèves d'apprendre, de s'épanouir et de s'intégrer. Il ajoute : «Nous essayons, à chaque édition, d'élargir les champs d'activités de notre association. Dès l'automne (octobre - novembre), nous allons nous engager dans la danse folklorique orientale. Le ministère de la Culture, qui apprécie nos activités, a promis de nous soutenir. Espérons que cela se fera».