OIM : Financement de microprojets dans la région du Kef Une séance de travail tenue ce mardi au siège du gouvernorat du Kef avec la participation de représentants de l'Organisation internationale des migrations (OIM) a été consacrée à l'examen des moyens d'aider les habitants de certaines localités des délégations de Sakiet Sidi Youssef et de Nebeur à réaliser des microprojets, avec le concours d'associations locales. Le coût unitaire des projets en question varie entre 5 et 20 mille dinars, selon le cas. La réunion a donné lieu à la présentation des projets proposés pour un financement de l'OIM aainsi que des modalités d'accès à cette possibilité. Il s'agit de projets réalisés ou à réaliser en collaboration avec des associations locales, en coordination avec des représentants des autorités locales et des différentes composantes de la société civile. Il a été décidé, lors de la réunion, d'étudier les besoins de la population locale et d'identifier un ensemble de projets à rentabilité immédiate et susceptibles d'avoir un impact en termes d'employabilité dans les zones ciblées. La réunion a été également une bonne opportunité pour faire connaître les caractéristiques et atouts de la région et présenter les organisations locales et régionales œuvrant dans le domaine social et sur lesquelles s'appuie l'OIM pour la concrétisation de ses programmes de développement, en particulier ceux en rapport avec la création de sources de revenus. Transport-ports : Accélérer le programme de réforme de la Stam Le ministère du Transport a annoncé, mardi, la formation d'une commission chargée de l'examen des problèmes qui entravent la bonne exploitation du port de Radès, dont les activités ont été paralysées durant la 2ème semaine du mois de juillet par une grève de plusieurs jours. Selon le communiqué du ministère, cette commission dont la formation a été décidée lundi, lors d'une séance de travail sur la situation du port de Radès, se chargera notamment d'accélérer le parachèvement, d'ici la fin du mois, du programme de réforme de la Société tunisienne d'acconage et de manutention (Stam). Elle est appelée à déterminer le système du trafic dans le port et les moyens d'améliorer la rentabilité des opérations d'acconage ainsi que l'aménagement d'une zone isolée destinée aux opérations d'échange de conteneurs et de remorques. Il s'agit également, selon le communiqué, d'étudier la possibilité de transférer une partie du trafic des conteneurs vers d'autres ports.