Objectif des deux partis : la chute du pouvoir et la dissolution de l'Assemblée constituante Le Parti des travailleurs impute la responsabilité de l'assassinat du coordinateur du Courant populaire, Mohamed Brahmi, au régime au pouvoir, gouvernement, présidence, ANC et Troïka. Dans une déclaration rendue publique, hier, le parti accuse le mouvement Ennahdha de continuer à protéger les assassins de Chokri Belaïd, de contribuer à la propagation de la violence, du terrorisme intellectuel et politique et de semer la discorde pour préserver ses propres intérêts. Le Parti des travailleurs appelle toutes les forces vives de la nation à s'unir et à assumer leur responsabilité pour sauver le pays de ce qu'il a qualifié de « gang au pouvoir ». Il exhorte, également, le peuple tunisien à la désobéissance civile et à la mobilisation immédiate pour renverser le gouvernement et dissoudre l'ANC, lit-on dans la même déclaration. De son côté, le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, appelle les Tunisiens, dans toutes les régions, à la désobéissance civile jusqu'à la chute de la coalition au pouvoir et à la dissolution de l'Assemblée nationale constituante. Dans une déclaration rendue publique au nom du FP, il recommande aux composantes de la société civile d'entamer des concertations en vue de la formation d'un gouvernement de salut national qui dirigera le pays et engagera des préparatifs pour l'organisation des élections libres et démocratiques.
