Au terme de leur 21e congrès sur «les Ruines et le patrimoine civilisationnel dans le monde arabe», organisé par le ministère de la Culture, avec le concours de l'Institut national du patrimoine (INP) et l'ALESCO du 28 au 30 octobre dernier et tenu mercredi à Mahdia, les experts arabes ont approuvé la proposition de la Tunisie en faveur de la création d'un centre arabe régional d'études sur le patrimoine culturel subaquatique. Leur choix s'est porté sur la ville de Mahdia pour en être le siège. Les participants se sont réjouis de l'initiative du gouverneur de Mahdia d'affecter un lot de terrain pour la construction du bâtiment qui abritera le centre. Ils ont recommandé, dans leur déclaration finale, l'actualisation des législations organisant les activités de recherche en patrimoine, de manière générale, et en patrimoine subaquatique, en particulier, soulignant l'importance, pour les Etats arabes, de ratifier la Convention de 2001 de l'UNESCO sur le patrimoine subaquatique. Pour ce qui est de la sensibilisation des jeunes et des sociétés locales quant à l'importance de la sauvegarde du patrimoine et des sites archéologiques, les participants ont appelé à intégrer le patrimoine subaquatique dans les programmes d'enseignement, à nouer de vrais partenariats avec les populations locales pour la conservation et les valorisations des sites, tout en veillant à les faire figurer dans les circuits de tourisme culturel.