«La date des prochaines élections ne doit pas dépasser, dans tous les cas, la fin de l'année 2014», a affirmé, hier, le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Mohamed Chafik Sarsar. A l'issue d'une réunion avec le chef du gouvernement démissionnaire, Ali Laârayedh, le président de l'Isie a expliqué que la fixation de la date des élections est tributaire de deux facteurs déterminants, en l'occurrence l'adoption et la promulgation de la Constitution et l'élaboration de la loi électorale. Accompagné du vice-président de l'Isie, Mourad Ben Moula, Mohamed Chafik Sarsar a tenu à préciser que « la fixation de la date des élections est du ressort de l'ANC, après consultation de l'Isie». Selon Sarsar, la rencontre a porté sur les difficultés auxquelles fait face l'Isie, dont notamment le problème du local. A cet égard, il a déclaré avoir examiné avec le chef du gouvernement tous les scénarios possibles pour trouver une issue à ce problème, afin de permettre à l'instance d'entamer son travail, sans attendre l'aménagement de son local en juin prochain. L'entretien, a-t-il ajouté, a, également, permis d'évoquer le budget qui sera alloué à l'Isie ainsi que les moyens matériels et logistiques nécessaires pour son fonctionnement. La situation juridique de l'Isie et de ses membres était, en outre, à l'ordre du jour de la rencontre, a-t-il indiqué.
