Al Jary nous ressort un personnage trouble A l'heure où les arbitres sont dans l'œil du cyclone, à l'heure où ce corps a besoin de solidarité et de crédibilité, à l'heure où nos arbitres doivent être protégés et unis, voilà qu'ils reçoivent un coup de poignard dans le dos. Par qui? Par Awaz Trabelsi, président de la direction nationale de l'arbitrage et de son «boss» Wady Al Jary. Pour tout vous dire, l'arbitrage en Tunisie, c'est très compliqué parce qu'il y a ce qu'on voit à la surface puis tout le reste, soit ce qu'on ne voit pas. Ce qu'on ne voit pas, c'est tout le jeu de pouvoir, d'influence et d'intérêts avec pour enjeu les arbitres et l'arbitrage. Dernier scandale en date : le retour de Rachid Ben Khédija à la tête de la Commission de formation et de recyclage des arbitres. Le sulfureux Rachid Ben Khédija, c'est une page noire du football tunisien et africain, et le voilà de retour à la tête de cette commission par la grâce du président de la fédération, Wady Al Jary, Youssef Zouaoui, Tlili. Pour mieux prendre en otage le présent et l'avenir de notre arbitrage et de notre football, le président de la FTF a trouvé la solution : faire appel aux hommes du passé afin de verrouiller le système. A Monastir, Mohamed Dabbabi (celui-là même qui a porté Al Jary sur son dos le jour de son élection) fait la loi à l'intérieur de la République auprès des clubs amateurs, électorat naturel du président de la FTF... Et bien d'autres petits et grands trafics qui se déroulent sous nos yeux et qui font que notre compétition soit devenue un véritable champ de bataille. Deux ans, encore deux ans pour Wady Al Jary et sa bande. Une porte ouverte à tous les scandales et à tous les échecs!