Le club bizertin est un chantier ouvert. Tant pour les entrées que pour les sorties... Il fut un temps où il était facile d'obtenir l'information dans le monde du football. Aujourd'hui, avec ce que l'on appelle le professionnalisme, les choses ont drôlement changé. Obtenir une information de rien du tout d'un quelconque responsable exige que l'on s'arme de patience... Au CAB, on se plaît à faire durer le suspense en cette période de remue-ménage. Deux semaines après avoir été écarté de toutes les compétitions, le CAB est dans le statu quo. Cette situation laisse la porte ouverte à toutes les rumeurs, surtout les plus fantaisistes. C'est ainsi qu'on a décidé la création du poste de directeur sportif à l'issue d'une réunion tenue la semaine dernière, un moyen pour apaiser la colère des fans. Seulement, les noms qui ont été cités relèvent pour certains d'entre eux de l'affabulation. On pense tout particulièrement à Ali Boumnijel et Riadh Bouazizi qui n'ont rien demandé. Et qu'est-ce qu'on fait de Mahmoud Ouertani et Mohamed Azaïez? Ces deux derniers techniciens connaissent parfaitement les lieux et leur environnement immédiat pour avoir fait, par le passé, le tour du propriétaire à maintes reprises! Au CAB, on adore faire compliqué! Et pourtant, les choses sont simples. L'ambition doit être à la hauteur des moyens. Recrutement : l'expectative ! Quant au chapitre recrutement, il est encore plus compliqué. Certains joueurs ciblés sont liés par un contrat allant jusqu'à la fin du mois de juin, les négociations étant par conséquent secrètes par respect de l'éthique sportive. Toutefois, des noms de joueurs circulent sans conviction soit parce qu'ils sont très «chers» et se voient abordés par des clubs huppés soit parce que la pression de la rue est forte, obligeant les responsables bizertins à «balancer» des noms à l'emporte-pièce. Et fort heureusement que le ridicule ne tue pas ! Baghir, Jrad, Jerbi, Jemaâ, Jabeur, Baratli et bien d'autres, un «melting pot» qui mettra des années à «cohabiter». On a compris qu'il s'agissait d'une diversion de la part de certains responsables, incapables de décider de quoi que ce soit au sein du comité directeur. A propos du staff technique, c'est le flou total, puisqu'on ne sait toujours pas si Nabil Kouki restera ou non après les très mauvais résultats constatés sous son «règne». Les réponses qui nous sont données sont toutes au conditionnel, son maintien demeure largement tributaire de l'humeur du président du club. Le passé éclaire le présent... Ben Mustapha, Rjaïbi et les autres... Le maintien de certains joueurs au sein de l'effectif cabiste dépend du transfert de Ben Mustapha. Le gardien de but «jaune et noir» pourrait partir vers d'autres cieux, selon une source proche du CAB. Dans le même temps, l'attaquant Adam Rjaïbi est sous les projecteurs et pourrait, comme Ben Mustapha, quitter les lieux. Toutefois, les exigences du premier responsable du CAB demeurent, à notre humble avis, déplacées voire utopiques, ce qui limite les chances de son départ. Tout cela pour dire que le sort de Guelbi, Hmani, Braïek, Sassi, Melliti, Zaïem, Salhi, Harbaoui, voire Harrane et Aguinaldo, dépend du destin de Ben Mustapha, Rjaïbi et Youssofa, toujours selon notre source. En attendant l'ouverture du mercato, chacun donne libre cours à son imagination.