Khanfir partant, ce ne sont pas les candidats qui manquent. Ghazi Ghraïri est le mieux nanti Il va y avoir du nouveau pour ce qui est de la sélection. Du moins pour la composition du staff technique, où Nizar Khanfir quittera son poste d'adjoint pour se consacrer à la sélection olympique. Ce n'est pas l'unique raison, nous dit-on, le courant n'est pas bien passé entre Khanfir et Georges Leekens. Ce dernier veut que Khanfir se donne davantage pour les olympiques et entend choisir un adjoint qui répond à ses attentes. Les deux matches amicaux joués contre la Corée au Sud et la Belgique ont permis de constater que la paire Leekens-Khanfir ne peut plus fonctionner avec l'efficacité attendue. Et la solution a été de conserver Nizar Khanfir dans le staff technique national, en tant que sélectionneur des olympiques (sélection importante pour Georges Leekens), et à lui chercher un successeur comme adjoint à Leekens. Quel profil ? Les quelques mois passés en Tunisie ont permis à Leekens et au bureau fédéral de bien se connaître. L'adaptation est terminée, chacun sait comment l'autre fonctionne. On parle plus de Leekens qui a déjà une idée sur le championnat, sur la DTN des équipes nationales, sur les joueurs et sur l'environnement du football tunisien. Du coup, il peut maintenant mieux se décider sur le profil de son adjoint. Discret, disponible à 100%, capable de s'entendre avec les joueurs et de recevoir une grande délégation sans dépasser l'autorité de Leekens, avec également une expérience en tant qu'entraîneur, c'est ça, plus ou moins, le profil du prochain sélectionneur adjoint. Contrairement à la première fois, Leekens aura plus de marge de manœuvre dans la décision finale. Il sera «assisté» de la DTN des équipes nationales dans cette décision, mais ça ne se fera pas contre son gré. Les candidats? Vous savez, chacun essaye d'avancer un nom et de l'imposer au premier décideur fédéral. Les noms de Nabil Kouki, Ghazi Ghraïri, Mondher Kebaïer sont cités ici et là. La décision finale ne va pas être prise maintenant, mais c'est Ghraïri qui devrait succéder à Khanfir. Il a eu un contact positif avec Leekens qui apprécie beaucoup de qualités chez lui. L'essentiel est de trouver la bonne personne et d'éviter ce qui s'est passé au moment de désigner Nizar Khanfir. L'essentiel aussi est de couper court avec les bras de fer à distance qui se passent ailleurs et qui se voient dans le sujet de la nomination du sélectionneur adjoint.