Leekens sera «head coach», alors que Ghraïri sera au four et au moulin. Hatem Missaoui conserve sa place dans le staff technique Un contrat de deux ans en tant qu'entraîneur national (ou sélectionneur adjoint) et plein de prérogatives, c'est ce qu'on peut dire concernant l'arrivée de Ghazi Ghraïri dans le staff technique national. Arrivée attendue depuis déjà une semaine, mais qui s'est concrétisée hier avec la signature du contrat. Ghazi Ghraïri prend la place de Nizar Khanfir, «mis à l'écart» pour diverses raisons, dont notamment son comportement vis-à-vis de Leekens et son emportement excessif sur le banc des remplaçants. La page Nizar Khanfir complètement tournée en première sélection, c'est aujourd'hui Ghazi Ghraïri qui s'installe confortablement dans le staff technique avec deux points essentiels à soulever : il sera en qualité d'entraîneur national, c'est-à-dire un véritable n°2 avec plein de pouvoirs. Deuxième point important, Ghraïri devra s'investir à fond dans le suivi des joueurs internationaux, qu'ils jouent en Tunisie ou ailleurs. Ce ne sera pas un simple assistant de Leekens. Le Belge a une conception «européenne» d'un staff de sélection : un sélectionneur coordinateur qui chapeaute et anime un staff élargi où il y a un premier adjoint investi d'un pouvoir et un autre adjoint à sa disposition. Ce qui a favorisé la candidature de Ghazi Ghraïri, c'est sa grande expérience en tant qu'entraîneur au Golfe et au CSS, et surtout sa discrétion et son application. Quant à Hatem Missaoui, il conserve sa place dans le staff technique des seniors, mais aussi celui des olympiques aux côtés de Nizar Khanfir. Droit de regard sur les olympiques Le changement de décor dans la première sélection essaye de donner un nouvel élan à une structure mal organisée depuis des années. Il faut dire que le changement notable est le départ de Nizar Khanfir. Sinon, Leekens, qui a déjà une idée sur le football tunisien, a marqué son territoire en «imposant» son organisation du travail et ses idées. Il aura surtout réussi, avec la nomination de Ghazi Ghraïri, à avoir une autonomie par rapport à tous. C'est son idée, c'est son choix à lui, le départ de Khanfir, c'était sa décision, donc l'équipe nationale ouvre une nouvelle page. Postes vacants Le casse-tête de Leekens aujourd'hui et du bureau fédéral est de trouver un entraîneur de gardiens et un préparateur physique confirmés. Le problème est que les solutions ne sont pas nombreuses. Les meilleurs préparateurs physiques et entraîneurs de gardiens exercent dans les pays du Golfe. C'est un véritable casse-tête d'en trouver maintenant. Sachant aussi que les contraintes budgétaires de la FTF ne permettent pas de rivaliser avec les clubs arabes. L'idée est d'engager un préparateur physique pendant les stages et les compétitions.