C'est un point positif pour la bande à Sanchez Les scénarios se ressemblent. Le Club Africain caracolait la saison écoulée à pareille époque en tête du classement. Avec Koster, l'équipe avait perdu une seule fois en treize matches, avant que le comité directeur ne commette la grossière erreur de limoger le Hollandais. Aujourd'hui, après 9 rencontres, l'équipe de Bab Jedid a perdu une fois à Sousse face à l'Etoile et partage le leadership avec l'équipe du Sahel. Où est la dif,férence alors? Il est clair que les responsables ont retenu la leçon de la saison écoulée. On reprochait à Koster le manque d'imagination de son équipe. Le Club Africain gagnait par la plus petite marge et ne convainquait pas. Cette saison, l'image des Clubistes s'est améliorée. Les «Rouge et Blanc» alternent cependant le bon et le moins bon. Après 9 journées de compétition, ils disposent de la meilleure ligne d'attaque (16 buts). La moyenne est respectable, même si les Clubistes n'ont quelquefois pas convaincu. Daniel Sanchez a commis des gaffes en début de saison, mais il s'est rattrapé. Nous avons encore en tête l'image de l'équipe où le coach s'entêtait à faire de Seïfeddine Tka un arrière latéral droit au détriment de Agrebi et de Hedhli, un récupérateur. Avec le temps, tout est rentré dans l'ordre; l'entraîneur clubiste a fini par trouver la bonne formule. Et l'attaque ? Du coup, l'équipe a été remise sur la bonne voie et a trouvé ses automatismes. Même si, quelquefois, le rendement ne servait pas le résultat. Le plus important est que le Club Africain ait appris à gagner. C'est primordial pour que l'équipe ne perde pas le contrôle de la situation. Toutefois, Sanchez a des choses à se reprocher. Face au CSHL par exemple, il a tenu à titulariser Zouheïr Dhaouadi. Etait-ce une façon de tendre la perche à son capitaine? Ce n'est pas dans ces conditions que le jeu de l'équipe s'améliorera. Dhaouadi n'est pas au mieux de sa forme ces derniers temps. Il doit travailler et être soumis à la concurrence comme le reste des joueurs. Pourquoi le cacher aussi, Chiheb Zoghlami doit être une pièce maîtresse du dispositif offensif. Avec Djabou, bien entendu, qui demeure le déverrouilleur des défenses. Il y a des détails à prendre en considération, qui pourraient être salutaires. Le Club Africain est aujourd'hui sur les bons rails. A titre d‘exemple, la ligne médiane se comporte mieux au niveau de la récupération après la titularisation de Ghandri. Sanchez doit en faire de même avec l'attaque. Il y va de l'équilibre de l'équipe.