Le Chilien s'en prend à tout le monde et offusque Florentino Perez , président du club Manuel Pellegrini a livré ses premières impressions post-Real Madrid au quotidien chilien El Mercurio. Et l'entraîneur évincé au profit de José Mourinho n'y va pas avec le dos de la cuillère. Il explique qu'il n'avait pas "voix au chapitre" et que le président Florentino Perez "ne comprenait rien". Alors que José Mourinho a dirigé son premier entraînement avec le Real Madrid vendredi, son prédécesseur, Manuel Pellegrini, est sorti de son silence. Le Chilien a livré ses premières impressions sur son année dans la capitale espagnole au quotidien de son pays El Periodico. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y va pas de main morte. L'omniprésence de Florentino Perez et son ingérence dans le sportif, la politique de stars au détriment de l'équipe, l'échec en Ligue des champions... le discours de Pellegrini n'est pas sans rappeler celui d'anciens entraîneurs du Real. «J'aurais été renvoyé…» "Je n'avais pas voix au chapitre, lance d'emblée le Chilien. Avec Florentino Perez, nous avions des opinions divergentes sur l'effectif. Il a vendu des joueurs que je jugeais importants dans l'équipe comme Arjen Robben et Wesley Sneijder. Et quand il y a un problème entre le président et l'entraîneur, c'est l'entraîneur qui part. Je pensais sincèrement rester plus longtemps. Ce n'est pas de l'arrogance mais j'en avais les capacités. De toute façon, même si on avait gagné le championnat, j'aurais été renvoyé", ajoute-t-il en précisant que le Real a fait, sous sa direction, "la meilleure Liga de son histoire". Manuel Pellegrini n'a pas tout à fait tort, tant le président des Merengue avait fait de la Ligue des champions et de sa finale à Santiago - Bernabeu sa priorité. Sur la compétition européenne, le Chilien donne également sa version des faits. "Nous n'avions pas un effectif suffisamment solide pour la gagner. Je partageais l'idée de Florentino Perez d'enrôler les meilleurs joueurs pour le rayonnement médiatique du club mais c'était à chaque fois au même poste. Ça ne sert à rien, dans un orchestre, d'avoir les dix meilleurs guitaristes du monde s'il n'y a pas de pianiste avec. C'était le cas au Real".