Un audit global et approfondi est lancé à partir de ce début d'avril portant sur les trois banques publiques, la STB, la BNA et la BH et doit se poursuivre d'ici la fin d'année afin de recommander les options appropriées pour leur restructuration. « Il est clair que ces banques font face , chacune de son côté, à une situation très difficile qui risque de tirer fortement la sonnette d'alarme, a souligné le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari, mais aucune d'elle n'est menacée de faillite. Elles avaient joué un rôle central dans le développement de la Tunisie et constituent la mémoire bancaire du pays. Nous devons leur prêter aujourd'hui toute l'attention nécessaire pour préserver leur avenir dans les conditions les meilleures ». Les trois principales options à explorer seraient de garder le statu-quo en post-audit, de les fusionner en créant un pôle bancaire public ou d'engager une privatisation partielle dans une perspective de partenariat public-privé. La priorité reste cependant au full audit. Ses recommandations seront examinées à plusieurs niveaux, jusqu'en conseil des ministres et il appartiendra aux élus de la Nation d'en décidé, a précisé le gouverneur, soulignant cependant que toutes les options restent ouvertes.
