C'est une mission déterminée dans le temps de diriger le cabinet présidentiel qui a été confiée à l'ambassadeur de Tunisie en Iran, Tarek Bettaieb. Appelé à rentrer en mission à Tunis, il est affecté à la Présidence de la République. Les dispositions règlementaires en vigueur ont bien cadré ce genre de situation autorisant un diplomate en poste à l'étranger à regagner Tunis pour être chargée d'une mission au sein de son département d'origine ou une autre institution, et ce pour une durée initiale limitée à 3 mois, mais pouvant être prolongée, tout en gardant ses fonctions et avantages à l'étranger. Ce retour peut être dans le cadre d'une mission, comme c'est actuellement le cas ou d'un rappel pour consultations. Dans son statut à Carthage, Tarek Bettaieb conserve son poste d'ambassadeur de Tunisie en Iran, et ne retournera pas à Téhéran faire ses adieux aux autorités iraniennes. Le poste ne sera pas déclaré vacant et aucun successeur n'y sera désigné. Les termes de sa nomination sont spécifiques: «chargé de diriger le cabinet présidentiel pour une durée déterminée». Il est clair que le président Kais Saied a décidé de procéder par étape, tout en se conformant aux dispositions du Décret n° 90-1953 du 26 novembre 1990, portant organisation des services de la Présidence de la République. En son article 2, le texte stipule que « Le directeur du cabinet présidentiel dirige le cabinet et ses services et assure le suivi des affaires qui lui sont soumises. Il peut être chargé par le Président de la République de la coordination de certains travaux des conseillers (...). Le directeur de cabinet est l'ordonnateur du budget de la Présidence de la République. Lire aussi: Tarek Bettaieb nouveau directeur du cabinet présidentiel, le général Hamdi à la Sécurité nationale, Rachida Ennaifar à la Communication, Nadia Akacha au Juridique et Tarek Hannachi au Protocole Nommé Ministre – Conseiller auprès du président Kais Saied, Abderraouf Bettbaieb, le nouvel homme fort à Carthage
