"le ratissage se poursuit, jusqu'à maintenant", dans la zone de Aïn Zeguira, sur la frontière tuniso-algérienne C'est ce qu'a affirmé confirmation le colonel-major Mokhtar Ben Nasr, porte-parole du ministère de la Défense nationale. Il a démenti, à ce propos, tout lien entre cette opération et des prétendues informations fournies par l'OTAN qui surveille l'espace aérien libyen. Au cours de la rencontre périodique de la cellule d'information du Premier ministère, vendredi, avec les représentants de la presse, le porte-parole du ministère de la Défense nationale, a, par ailleurs, évoqué la fuite d'un soldat de garde à la caserne de Béja. Il a indiqué que la situation qui n'était pas grave a été maîtrisée à l'instant. Un soldat de garde, a-t-il précisé, s'est enfui, jeudi, de son poste à la caserne de Béja, en emportant son fusil mitrailleur et quelques cartouches. D'après les données disponibles, le soldat s'était emparé successivement de deux voitures pour se rendre dans la capitale, mais la deuxième voiture s'était renversée entre la ville de Medjez El Bab et celle de Borj El Amri où il avait été arrêté et conduit vers l'hôpital militaire, après la récupération de l'arme et des munitions. L'enquête préliminaire a dévoilé que le soldat s'était enfui de son poste de garde, "pour aller résoudre un problème familial", a indiqué Ben Nasr sans autres précisions. Sur un autre plan, le représentant du ministère de la Défense nationale a dévoilé que "l'unité militaire de Ben Guerdane a saisi, mardi, deux fusils "Kalachnikov", à la suite d'informations fournies par des citoyens sur l'existence de ces deux armes, dans une zone située à deux kilomètres de la frontière tuniso-libyenne".
