Kaïs Zouaghi : «Il a manqué à nos joueurs la dernière touche devant les buts adverses» Les «Sang et Or», pas tous, ont retrouvé mercredi dernier la pelouse du Stade de Radès, quatre jours après leur sacre africain de vendredi dernier. Mais cette fois-ci pour le compte de la compétition locale en ligue 1. Avec au programme la mise à jour de leur calendrier qui compte trois matches en retard à jouer dont celui contre l'AS. Gabès. AS.G : il n'y a pas le feu à la maison Un match que l'équipe de Bab Souika a abordé sans plusieurs titulaires absents pour différentes raisons. Absences qui n'empêchèrent pas l'Espérance ST de prendre le meilleur sur une équipe de l'AS. Gabès en nette perte de vitesse faut-il le reconnaître. Et ce n'est pas à Kaïs Zouaghi, son nouvel entraîneur de nous contredire : «La lourde défaite concédée devant une Espérance de Tunis pourtant sérieusement diminuée est venue confirmer qu'il nous reste beaucoup d'efforts à déployer pour quitter un classement qui ne répond pas à la ligne de conduite que nous avons mise en route pour quitter sortir cette peu enviable position en fin du tableau. Je vous surprendrais sûrement en vous disant que le score de 3 à 0 ne reflète en aucune manière la véritable physionomie du cours du match. Plusieurs opportunités de marquer ont été créées par nos joueurs, sauf qu'il leur a manqué à chaque fois ce réalisme qui a contribué aux trois buts de notre vis-à-vis espérantiste. Je reste, néanmoins, persuadé que nous parviendrons à nous en sortir. A une condition : que l'on permette à l'équipe de disposer du minimum de conditions en mesure de nous permettre de continuer à travailler dans la sérénité requise ». Un optimisme de bon aloi qui est venue démontrer que tout n'est pas aussi grave pour une équipe de la « Zliza » en mesure de quitter cette préoccupante 13ème place au classement général. Il faut reconnaître qu'il n'y a pas à la maison de l'AS. Gabès et que les points perdus jusque là sont récupérables. Aussi compétitifs que les absents Dans le camp d'en face, espérantiste bien sûr, ce fut plutôt une réaction à la mesure du devoir accompli par un staff technique qui continue et continuera à bénéficier de la confiance des responsables du club. La probante victoire de mercredi est venue démontrer, qu'en dépit des conditions qui ont prévalu au niveau de l'effectif et la pression à laquelle sont soumis des joueurs à raison d'un match tous les quatre voir trois jours, n'ont pas porté préjudice à l'équipe de Bab Souika. Et Moïne Chhabani de le confirmer : «Je n'aimerai pas m'attarder sur cette victoire acquise dans les conditions que chacun connaît. Je me limite à dire que nous sommes parvenus à composer avec le groupe de joueurs à notre disposition. Des joueurs qui, en fait, n'ont rien à envier à ceux absents pour les raisons que l'on connaît. Refaire le coup de mercredi dernier avec trois autres buts marqués contre une équipe gabésienne qui n'a guère démérité nous incitent à persévérer dans le travail sachant que d'autres matches nous attendent dans le très court terme. Deux voir trois autres rencontres à négocier avec la même obligation du résultat mais surtout les mêmes convictions, celles de nature à rassurer notre entourage à quelques jours du rendez-vous du Mondial des clubs ». Le message de Moïne Chaabani est clair : celui de persévérer dans l'effort pour parvenir à d'autres satisfactions. Dont celle de dimanche prochain au stade olympique d'El Menzah contre l'ES. Métlaoui, à la demande des Miniers.
