La solution d'organisation de festivals de cinéma à travers le monde en mode numérique pour pérenniser leur rendez-vous annuel était inévitable en cette période de confinement général « imposé » par La pandémie du Covid-19. Mais il y'a un « hic. » Car, étant donné que le monde est renfermé sur lui-même avec la fermeture des frontières entre la presque totalité des pays de la planète, le voyage est devenu impossible. Et bien qu'un tel ou tel festival arrive chez ceux qui s'y intéressent à travers la toile, le « festivalier » virtuel ne verra donc que des films. Point d'autres découvertes, de rencontres des gens du festival et de la ville qui l'accueille. Un festival de cinéma à sec et sans frontières. Le Covid-19 a fini par séparer les gens d'ici et d'ailleurs et ne jure que par l'inhumain et la mort ! Une situation regrettable et invivable pour laquelle chacun espère une issue qui tarde encore à montrer le bout du nez. Et si des festivals internationaux de cinéma ont été annulés à l'instar de ceux de Tribeca, à New York, aux Etats Unis, de La Rochelle, en France, du prestigieux festival international du film de Cannes, qui n'aura pas lieu à ses dates initiales et ni à la fin du mois de juin et qui hésite encore à déclarer son annulation. Et du côté de Berlin, des professionnels du secteur du cinéma viennent de créer le Corona Short Film Festival, un événement digital. Tous les genres y sont acceptés pour des courts-métrages réalisés en période d'isolation. Ce festival est doté de prix qui seront décernés par un jury. Une idée qu'on aimerait voir se réaliser sous nos cieux, d'autant plus que les jeunes et les moins jeunes de nos citoyens, y compris nos cinéastes amateurs, indépendants et professionnels, ne manquent pas de talent.