La situation endémique dans le gouvernorat de Kairouan est stable, selon Hamed Hadhri, directeur régional de la santé. «Aucune nouvelle contamination du coronavirus n'a été, en effet, enregistré dans la région depuis voilà vingt jours», a-t-il indiqué. Il a d'autre part signalé la guérison totale de trois des six cas contaminés au coronavirus dans la région, avant d'ajouter : « Des prélèvements sur quatorze cas suspects ont été envoyés au laboratoire du CHU Farhat Hached de Sousse. Encore faut-il attendre les résultats de ces analyses avant de lever le doute à leur sujet ». Livraison d'équipements médicaux et paramédicaux L'association de collecte de fonds pour l'équipement des hôpitaux du gouvernorat de Kairouan en matériel médical et paramédical vient de remettre, lundi, aux responsables du CHU Ibn El Jazzar de Kairouan un défibrillateur d'une valeur de 17 MD environ. Il s'agit de la sixième livraison d'équipements médicaux livrés aux responsables de cette enceinte hospitalière depuis l'apparition de la pandémie. Les militaires retraités à la rescousse L'association des militaires retraités, présidée par Ali Zaïri, officier militaire à la retraite et fondateur de cette association, poursuit de son côté ses efforts entamés depuis le début de la pandémie pour épauler les efforts de l'état dans la lutte contre le coronavirus. Ils ont fait don d'une importante quantité de moyens de protection, à savoir des masques et bavettes anti bactériennes et des petites boites de gel désinfectant aux soignants dans les établissements hospitaliers des délégations de Kairouan nord, Oueslatia, Haffouz et Chébika. D'autres livraisons seront faites dans les prochains jours aux responsables des hôpitaux dans les autres délégations du gouvernorat. Aïn Jelloula sans médecin permanent En cette période de crise sanitaire aigue, les malades de la petite ville de Ain Jelloula sont obligés d'effectuer des déplacements inutiles et couteux au chef-lieu de Kairouan pour se soigner en l'absence d'un médecin permanent. Nader Miniaoui, directeur de la circonscription sanitaire d'Oueslatia et de Ain Jelloula s'est contenté de dire : « Depuis le début de la pandémie et contrairement à l'accoutumée, le médecin exerçant généralement au centre de santé de base d'Aïn Jelloula, devenu dispensaire après la démolition de l'ancien édifice de l'ancien dispensaire, travaille deux jours par semaine (mardi et samedi)!».