p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Salah BEN HAMADI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La publication, ces derniers jours, de la nouvelle officielle faisant état de la conversion de 160 personnes à l'Islam en Tunisie, en 2020, dans les sites électroniques, a suscité un grand nombre de commentaires que nos islamistes parmi les députés de l'ARP, nostalgiques des époques des femmes esclaves qu'on vend aux plus offrants dans les marchés, devraient méditer longuement pour réaliser l'ampleur du dommage qu'ils causent à l'image de marque de l'Islam, de son prophète Mohamed et du Coran, le livre sacré qui le fonde. Quelques-uns de ces commentaires sont allés jusqu'à nier l'existence historique du prophète Mohamed, et considérer le Coran comme étant une compilation d'anciens textes disparates, opérée par quelques compilateurs à la fin du 7ème siècle de l'ère grégorienne, 70 ans après la mort du prophète Mohamed, en 632. Or, ce qu'il importe de relever à cet égard est qu'il ne s'agit pas de dénigrement gratuit de la part de quelques détracteurs opportunistes de chez nous ou de l'Occident, mais d'une thèse de «science historique» développée, depuis quelques années, par des «chercheurs arabes» et publiée dans des sites électroniques dirigés par des intellectuels arabes dont le Forum du dialogue civilisé. Un long article paru dans ce Forum, il y a un temps, prétend soutenir, à l'aide de recoupements très discutables scientifiquement, que le Coran est une compilation d'anciens textes (collecte élaborée en un seul recueil) opérée sous l'égide du monarque omeyade Abdelmalek Ben Marouane et que le prophète Mohamed aurait vécu du temps de ce monarque et aurait été un de ses lieutenants. Ce monarque dirigea l'empire musulman de 684 à 705 de l'ère grégorienne, 55 ans après la mort du prophète Mohamed. Comme l'ont noté des citoyens tunisiens choqués par les commentaires signalés, le ver du fruit s'en nourrit et l'abime, comme le ver de la datte qui s'en nourrit et l'abime. Ainsi, l'Islam, ont-ils noté, est abimé par ceux qui s'en nourrissent et s'en réclament. Critique scientifique Un spécialiste neutre nous a indiqué que la critique scientifique des textes, fondée sur des preuves irréfutables et avérées est autant sacrée, mais s'agissant de la négation de l'existence historique du prophète Mohamed, c'est une affirmation qui n'a aucun fondement car le prophète Mohamed est le seul prophète qui possède une tombe connue et consacrée depuis sa mort dans sa mosquée à la ville de Médine, en Arabie. On ne connait pas de tombe consacrée à Jésus Christ, prophète du christianisme, ni à Moise, prophète du judaïsme, et tandis que l'Islam dit que Jésus Christ et Moise sont des prophètes et des messagers de Dieu, des savants occidentaux estimés par l'Intelligentsia occidentale et arabe comme les savants européens appelés Freud et Otto Rank affirment que ce sont des personnages mythiques et que les récits de leur naissance sont des mythes. Au même moment, selon de grands spécialistes européens de la critique des textes, le Coran est un texte extrêmement cohérent et cette cohérence prouve, d'après eux, qu'il émane d'une source unique. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"