Lors de la dernière confrontation contre l'Etoile du Sahel à Sousse, Habib Mejri a voulu opérer un changement en incorporant Mohamed Hadj Ali en cours de jeu à la place de l'un de ses coéquipiers. Mais, contre toute attente, l'ex-Clubiste refusa net d'obtempérer et de prêter main-forte à ses coéquipiers. Pareille attitude, on s'en doute fort, est inadmissible pour ses employeurs. D'ailleurs, le joueur sera incessamment traduit devant le conseil de discipline pour répondre des raisons de son insubordination.
Une situation critique Ceci dit, et après le déroulement de la ronde précédente, et les résultats enregistrés, surtout au bas du tableau, avec ce sursaut rageur mais attendu du Stade Gabèsien et la parité des Béjaois à Sfax, le CS Hammam-Lif se trouve désormais dans de beaux draps. Il n'est en effet plus talonné que par la lanterne rouge l'ES Zarzis. Situation on ne peut plus embarrassante, voire préoccupante, même avec un match en moins, la réception demain du club Africain au stade de... Radès (sis au même gouvernorat de Ben Arous !). La fin de l'exercice pointant à l'horizon, les points sont devenus très difficiles à acquérir et toutes les équipes ne cessent de se rebiffer.
Joli pactole en vue En dépit du court saut à Radès, les Verts sont tenus d'y récolter les trois points car leur position n'est plus confortable avec deux déplacements de rang à venir, successivement à Bizerte et à la Marsa. A Hammam-Lif, les décideurs ont toujours en mémoire ce miraculeux (3-3) réussi dans un passé récent contre les Clubistes à Radès et tablent sur un résultat similaire sinon meilleur. Avec bien sûr un joli pactole en sus dans les caisses. Un succès permettra en effet au groupe de supplanter Béja et Gabès et de se rapprocher de Jendouba.