Tunis le Temps - La victime qui a péri des mains de son époux, de la manière la plus cruelle et la plus barbare, n'avait que dix-sept ans Les deux époux s'étaient connus très jeunes, habitant dans la même localité. Le jeune homme s'était peu à peu attaché à sa voisine et s'empressa de demander sa main à ses parents qui acceptèrent avec grand plaisir. Cependant la période des fiançailles n'était pas des plus heureuses, des tensions ayant eut lieu, entre l'heureuse élue et son prétendant pour des raisons d'excès de jalousie, manifesté sans arrêt par celui-ci au point d'en arriver à la rupture. La jeune fille, préférant s'éloigner du fiancé fougueux, se lia avec un autre jeune homme. Mais cette nouvelle liaison ne dura pas longtemps, et la jeune fille préféra revenir à son premier amour. Cette fois-ci c'était la bonne, puisque les deux jeunes fiancés finirent par se marier. Commencèrent alors les vraies difficultés, le mari devenant de plus en plus exigeant à l'égard de son épouse, et commença par l'obliger à le suivre au domicile de ses parents. Elle le fit, contrainte et forcée, bien qu'au fond d'elle-même, elle préférait être dans un foyer conjugal indépendant. Le mari quant à lui devenait de plus en plus jaloux et les différends éclataient de plus en plus. Le jour du drame, l'époux profita du moment où son épouse était occupée à faire la prière, pour la surprendre avec un gros couteau de cuisine, alors qu'elle se prosternait, en lui tranchant la carotide. Puis il se suicida, en allant se pendre dans la cour avec une corde à linge. Un vrai drame digne d'une tragédie grecque, dont les héros étaient souvent victimes de la fatalité.