Avec l'Espérance de Tunis et son premier responsable Chakib Bouslama, nous ne savons plus sur quel pied danser. A propos de sa participation à la prochaine Coupe d'Afrique des Clubs Champions, c'est un jour oui, un autre non. Cette même compétition dont le coup d'envoi sera donné après demain, se jouera finalement sans représentant tunisien. Le club "sang et or" ne sera pas de la fête et nous ne savons pas trop pourquoi. Ayant obtenu l'autorisation de compter sur les services de Hosni Karamosli et Mohamed Selim Chekili, les dirigeants espérantistes n'ont finalement pas été jusqu'au bout de leurs intentions. A propos du prêt de Hosni Karamosli, Mourad Kallel, président de la section volley-ball du CSSfaxien nous a précisé que son club est disposé à prêter son joueur à l'Espérance à condition que la FTVB reporte le championnat. Mourad Kallel nous a également précisé qu'un fax a été envoyé hier au siège du club "sang et or" dans lequel est écrit que le CSSfaxien cède son joueur à titre de prêt à l'Espérance pour disputer la Coupe d'Afrique des Clubs Champions. Du côté de la FTVB, on se dit prêt à prendre en considération toutes les possibilités et à permettre à l'Espérance de prendre part à cette joute africaine. Tout en étant persuadés que les deux joueurs Chekili et Karamosli seront peut être interdits de compétition comme le stipulent les nouveaux règlements de la CAVB, les responsables de la FTVB se disent prêts à faciliter la vie au club "Sang et Or". De la bonne volonté de tous les côtés et à l'arrivée aucun club tunisien pour participer à cette CACC. En fait, le volley-ball tunisien n'avait pas besoin d'un tel méli-mélo et la CAVB devrait être un peu plus intransigeante et claire dans l'application de ses règlements. Cette pratique consistant à permettre aux clubs de se renforcer pour quelques jours avec un joueur appartenant à un autre club est des plus ridicules. Et puis ne dit-on pas: "Bien mal acquis ne profite jamais", alors... Enfin, Chakib Bouslama nous a lui même dit que l'Espérance reste à la maison en nous promettant de nous rappeler séance tenante pour éclairer notre lanterne sur les motifs de ce désistement en quelques sorte attendu. Il n'en fut rien.