Dans un communiqué publié le 29 avril, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a souligné qu'il a suivi l'affaire d'El Maoukef, organe de presse du Parti Démocratique Progressiste (PDP) qui est l'objet de plaintes émanant de cinq sociétés commerciales spécialisées dans la distribution d'une huile de table qui a fait l'objet d'un article dans le journal soupçonnant sa qualité. Une affaire qui a amené le directeur de la rédaction et le rédacteur en chef d'El Maoukef d'observer une grève de la faim depuis samedi 26 avril le SNJT s'est préoccupé de l'état de santé des deux grévistes et il les appelle à cesser leur action. Le Syndicat rappelle qu'il rejette toutes formes de pressions exercées sur les journaux et appelle les parties concernées dans cette affaire à trouver une solution et à retirer les plaintes déposées. Le SNJT réaffirme sa position de principe quant à la défense de la liberté d'expression et souligne qu'il faut bien tenir au code de déontologie de la profession et de vérifier ses sources dans la recherche de l'information.