Une pléiade d'experts internationaux ont participé aux travaux d'un séminaire régional sur le contrôle des sources radioactives dans les pays maghrébins ayant en commun l'usage du français. Ces assises sont organisées par le Centre national de radioprotection, en collaboration avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Conseil de sûreté nucléaire espagnol. Le séminaire s'est inscrit dans le cadre du projet de coopération RAF 9031, initié par l'AIEA, avec pour objectif de renforcer l'arsenal réglementaire des Etats membres en matière de contrôle des sources radioactives. Cette rencontre de deux jours a constitué l'occasion d'échanger les expertises et de promouvoir les mesures de sûreté radioactive. Plusieurs conventions de coopération bilatérale et multilatérale ont été signées dans ce domaine. A l'ouverture du séminaire, Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des établissements hospitaliers, s'est félicitée de l'organisation de cette rencontre qui coïncide avec la reconduction par l'OMS de l'accord attribuant à Tunis le siège du Centre Méditerranéen pour la réduction de la vulnérabilité. Elle s'est dit convaincue que ce séminaire devra contribuer à raffermir encore davantage les liens d'amitié et de coopération entre les pays participants.
La Secrétaire d'Etat a mis en évidence l'importance majeure que la Tunisie, déjà membre du programme RAF 9031, attache à la sûreté radioactive. Elle a rappelé la mise en place d'un réseau national de contrôle radioactif et d'un système de détection du taux de radioactivité. Mme Miladi a fait état de l'évolution de la médecine nucléaire en Tunisie, exercée dans les centres hospitalo-universitaires (CHU), ainsi que dans les cliniques privées. Elle a souligné l'importance de l'aspect législatif dans la maîtrise de l'utilisation, sans risques, des produits radioactifs et la prévention des sources radioactives.