Dans les délégations de Chebika - Kairouan sud et Kairouan nord, les cultures de tomates couvrent une superficie de 1200 hectares... La production, cette année, a dépassé les 130 tonnes à l'hectare... Un record... La récolte des tomates bat son plein dans le Kairouanais. Dans les délégations de ChebikaKairouan sud et Kairouan nord, des centaines de semi-remorques, alignées devant les centres de collecte, attendent leur tour pour transporter cette production vers les usines de transformation réparties à travers le pays. "La bonne terre, et l'eau douce donnent un goût délicieux" aux tomates kairounaises", ce qui explique cette ruée", disait Hmida Jabbès, agriculteur dans la région d'El Baten de la délégation de Kairouan nord. "Autre particularité de cette tomate, celle de sa productivité au niveau de la transformation. Généralement, cinq kilogrammes de tomates sont nécessaires pour remplir une boîte de conserve de tomate alors que quatre kilos de tomates de Kairouan suffiront pour la remplir", ajoutait fièrement Jabbès.
Grâce aux contrats de culture Les agriculteurs, producteurs de tomates généralement confrontés aux problèmes épineux de l'écoulement de leur produit sur le marché, sont très satisfaits du bon déroulement de la récolte grâce aux contrats de culture signés avec les usines de transformation qui proposent 98 millimes le kg de tomates... "Un prix qui mérite d'être amélioré (le kg de tomate est vendu actuellement à 350 millimes aux consommateurs).
200 millimes... le caisson de 25 kg Il n'y a pas seulement les agriculteurs qui sont satisfaits de la récolte. Des familles entières (généralement femmes et filles) attendent cette récolte pour travailler et gagner de l'argent. Une mère, rencontrée dans un champ de tomates entre 60 et 100 caissons touche entre 12 et 20 dinars par jour. La production, une fois transformée sera exportée vers la Libye et l'Algérie. Elle est également exportée dans des fûts de 200 kg vers l'Italie et la France. C'est sur ce point-là que les agriculteurs attirent l'attention des responsables concernés. Ils désirent, disons-le, bénéficier de la ristourne.Et des contrats de culture pour le piment Ils désirent également voir les responsables des usines de transformation signer des contrats de culture avec les producteurs de piments et tous les produits agricoles transformables.