Le Temps-Agences - La pression se renforce sur la Serbie pour mettre la main sur l'ex-chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, après l'arrestation de Radovan Karadzic qui tente toujours de retarder son transfèrement devant la justice internationale. Si la communauté internationale a dans son ensemble félicité Belgrade pour l'arrestation de Karadzic, l'un des fugitifs les plus recherchés au monde, plusieurs pays n'ont pas manqué de lui rappeler ses obligations. "Les Serbes progressent dans la fermeture d'un chapitre hideux de leur passé, et j'espère seulement que Mladic sera le prochain", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. Après la capture de Karadzic, l'Union européenne (UE) avait elle aussi accompagné ses félicitations d'un rappel: la pleine coopération de Belgrade avec le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie est la condition de son intégration à l'Europe des 27. Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait rappelé, après l'arrestation de Karadic, qu'il n'était pas l'unique fugitif. "Il y en a un seul qui a été arrêté. Nous en attendons d'autres, nous ne pouvons pas nous satisfaire d'une seule arrestation", avait-il dit.