Vous aimez les sensations fortes ? Hé bien, aujourd'hui, vous allez être servis car je vais vous raconter mon propre buzz de la semaine. Donc, l'autre nuit, je suis rentré chez moi au milieu de la nuit après une longue et dure journée de... sortie avec mes potes. J'arrive chez moi, je gare les 20% de ma voiture car les 80% restant appartiennent encore à ma banque puisque je n'ai pas encore fini de payer mon crédit auto. Leur slogan dit « choisissez votre auto, la banque fixera les taux ! ». Continuons l'histoire. J'ouvre la porte d'entrée et je traverse le jardin. A propos, je dis jardin mais c'est juste trois mètres carrés de « gazouillon » comme tous les duplex standards. Je cherche mes clés car la porte du jardin n'a pas de clé. Je les sort de ma poche, elles tombent. Je me baisse pour les ramasser, je me relève et ... horreur ! Je me retrouve nez à nez (si j'ose dire) avec un fantôme ! Ah, j'ai oublié de vous dire que mon duplex est construit sur un ancien cimetière d'Homo-habilis. Je me frotte les yeux, je les ouvre. Pas de doute, c'est bel et bien un fantôme. Il était tout blanc, une longue barbe, des yeux tout rouge, des dents jaunes, de longues ongles et... une haleine de « kaddid » à l'ail. Bien sûr, au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'un zombie mais il m'a dit que pour être zombie, il faut au moins avoir un bac plus six. Lui, il est juste un fantôme smigard. Et s'il est venu me hanter, devant chez moi, c'est à cause de la crise. Hé oui ! La crise de Wall Street a touché même les fantômes ! La peur, qui est leur gagne pain quotidien, ne fait plus recette. Avant la crise, les gens n'avaient peur, pratiquement, que des fantômes. Avec la crise, les gens ont peur pour leur fric, pour leurs économies, pour leur situation, pour leur avenir, pour leur confort, pour l'avenir de leurs enfants etc. Du coup, les fantômes ne font plus le poids. Ils sont licenciés par milliers et ils sont obligés de mendier au lieu de hanter. Voilà c'était l'histoire que j'ai raconté à ma femme pour justifier, mon retour à la maison à 4 heures du matin. Elle ne m'a pas cru. Et vous ?...