Tunis-Le Temps - L'accusé, interpellé le jour même de son mariage, clama son innocence, de prime abord et tout au long des étapes de la procédure. Impliqué dans une affaire de falsification de chèque, il déclara que c'était un coup monté par son ancienne compagne qui lui en voulait depuis qu'il s'était séparé d'elle. Elle était d'autant plus furieuse qu'elle apprit qu'il allait bientôt se marier avec une autre jeune fille. Devant le tribunal où il comparut dernièrement, il soutint qu'il n'était nullement l'auteur des faits. Son avocat, plaida dans le même sens, soutenant que cette accusation était dénuée de tout fondement tant sur le plan légal que sur le plan matériel. Il ajouta, que l'expert graphologue, avait observé dans son rapport, que l'écriture par laquelle le chèque a été libellé n'est pas celle de l'accusé. L'avocat sollicita sur cette base, l'acquittement de l'accusé. Le tribunal suivra-t-il la thèse de la défense ?