Accompagnée de son cousin, la victime était à mille lieues d'imaginer que sur le chemin de retour chez elle, elle sera tuée et son cousin lâchement agressé. Auparavant, le duo se rendit dans le café du coin pour siroter une boisson. Après avoir longuement devisé et alors que la nuit commençait à tomber il quitta les lieux pour rentrer. Chemin faisant, les deux hommes furent abordé par un inconnu qui leur demanda une cigarette. Devant le refus courtois de l'un d'eux puisqu'il ne fume pas, l'inculpé en colère, lui donna une gifle retentissante. La réaction du jeune homme agressé a été instantanée puisqu'il la lui rendit avec plus de vigueur. Un couteau jaillit alors des mains de l'accusé avec lequel il porta un coup mortel à son rival. Le cousin, qui s'est interposé, n'a pas échappé lui aussi au courroux de l'inconnu vexé de ne pas avoir obtenu la cigarette qu'il quémanda. En effet, L'assassin se déchaîna la victime, lui assénant de nombreux coups au niveau des épaules et des genoux. Le voyant, s'affaisser sur le trottoir, l'agresseur prit la fuite. C'est alors que le jeune homme s'est aperçu de la gravité de la blessure de son parent qui rendit l'âme, à son arrivée à l'hôpital. Celui-ci accompagné par des membres de la famille de la victime se dirigea vers la maison du meurtrier, pour se venger. Ne le trouvant pas, ils incendièrent sa maison. L'assassin ne tarda pas à être arrêté par les agents de la police qui l'ont déféré au parquet où il a été inculpé d'homicide volontaire. L'inculpé a comparu, dernièrement, devant la Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour homicide volontaire avec préméditation. A l'audience, l'accusé fit part de ses regrets, affirmant qu'il n'avait pas l'intention de tuer la victime, mais l'effet de la drogue et l'état d'ivresse, étaient à l'origine du meurtre sollicitant le pardon. Son avocate affirma qu'il n' y avait pas de rancunes ou de conflits entre les deux hommes, arguant que l'accusé ne restait pas souvent dans son quartier. Elle affirma au juge que les témoins n'étaient que les parents du meurtrier sollicitant de considérer les faits comme étant des coups et des blessures qui ont donné la mort sans l'intention de la donner. L'affaire a été mise en délibérée.