Un jeune homme a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour vol avec effraction. Suite à une plainte déposée par la victime au poste d'Ezzahrouni, dans laquelle elle fait état du cambriolage de son domicile. Elle déclara qu'elle a constaté la disparition d'une somme de cinq cents dinars, les bijoux de sa femme constitués de quatre bagues, quatre colliers, des bracelets et des boucles d'oreilles ainsi que deux téléphones portables. Les agents de l'ordre ont entamé une enquête, et la police technique a réussi à identifier le suspect, grâce aux empreintes relevées sur le lieu de vol. Arrêté et interrogé il tergiversa pour enfin passer aux aveux. Il déclara qu'après avoir bien épié la villa en question, il s'y introduisit puisque la porte extérieure donnant sur le jardin était toujours ouverte. S'assurant que la villa était vide, il s'introduisit à l'intérieur pour s'emparer d'une somme d'argent estimée à 500 dinars et deux téléphones portables, niant toutefois le vol des bijoux. Le butin a été vendu et l'argent a été dépensé dans des beuveries. Lors de l'interrogatoire, l'accusé réitéra ses dires niant avoir fracturé la porte d'entrée ou avoir volé les bijoux. Inculpé de vol par effraction, il a comparu devant le tribunal de Tunis pour répondre de son forfait. Devant le juge, il fit part de ses regrets, sollicitant la clémence du tribunal. Son avocate soutint dans sa plaidoirie, que son client souffrait d'une maladie mentale depuis 2006, et sollicita à ce titre une expertise médicale pour déterminer sa responsabilité pénale. Elle ajouta que la maison de la victime a pu être cambriolé par une deuxième personne puisque la police technique a trouvé d'autres empreintes, alors que celles de son client n'étaient que sur la porte extérieure de la maison. Elle sollicitant des juges les circonstances atténuantes en faveur de son client. L'affaire a été mise en délibérée.