Tunis-Le Temps-Engagé en tant que chauffeur par la maîtresse de céans, ce jeune homme sut gagner l'estime et la confiance de sa patronne. Ce fut d'ailleurs de cette façon qu'il a pu mettre en œuvre son plan diabolique, avec la complicité de son ami, pour cambrioler la maison de cette dernière, au moment où elle s'y attendait le moins. Le jour des faits, il s'introduisit ainsi que son complice dans les lieux après avoir escaladé la clôture du jardin, pour commettre leur forfait. Il n'y a pas eu cependant d'effraction, la porte d'entrée n'ayant pas été fermée à clef. Ils purent s'emparer de plusieurs objets dont deux téléphones portables ayant constaté la disparition de ses biens, la propriétaire porta plainte contre X, mais fut étonnée d'apprendre par les agents chargés de l'enquête que son chauffeur était le premier suspect. Arrêté, ce dernier reconnut qu'il était l'auteur des faits en déclarant qu'il était aidé d'un ami. Cependant le complice présumé, nia en bloc les faits incriminés, en affirmant qu'il n'avait aucunement participé à ce cambriolage. Inculpés de vol qualifié, les deux accusés comparurent devant le tribunal de première instance et chacun d'eux réitéra ses déclarations données tout au long des étapes de la procédure. L'avocat de l'auteur principal sollicita les circonstances atténuantes pour son client qui, reconnut les faits sans tergiverser. Quant à l'avocat du complice, il plaida l'absence de preuves pouvant établir de manière indubitable l'accusation dont son client fit l'objet. Il sollicita sur cette base l'acquittement, au moins pour le doute existant en l'occurrence et dont l'accusé doit juridiquement bénéficier. Le tribunal mit l'affaire en délibéré.