Tunis-Le Temps-Les faits dans cette affaire remontent au 11 avril de l'année 2007, jour où la bonne-dame qui se trouvait à son domicile à El Manar entendit frapper à la porte. Elle alla pour ouvrir, en se demandant tout de même qui était ce visiteur impromptu. A peine avait-elle entrouvert un battant, qu'elle fut surprise par un énergumène qui la repoussa en s'introduisant par la force chez elle. La maîtresse de céans était seule, son mari et ses enfants n'étant pas encore rentrés. Le malfaiteur comprit parfaitement qu'elle était sans défense, et il tenta brusquement de la violer. Il avait l'intention, de cambrioler la maison, mais eut tout d'un coup l'idée saugrenue d'abuser de la pauvre dame. Cependant, celle-ci lui résista de toutes ses forces en commençant à pousser des cris stridents, afin d'ameuter les voisins. Ce qui fit renoncer le forcené à son vil projet et il préféra prendre ses jambes à son cou sans demander son reste. La victime s'empressa d'aller au poste de police le plus proche afin de déposer une plainte contre son agresseur, sans oublier de donner son signalement aux agents de la brigade criminelle. Ce qui permit à ceux-ci de lui mettre la main dessus. L'agresseur reconnut qu'il avait l'intention de cambrioler la maison, mais qu'il n'avait jamais tenté de violer la victime. Inculpé de tentative de viol, il réitéra ses déclarations devant le tribunal, et son avocat plaida l'absence de preuves, concernant la tentative de viol, sollicitant sur cette base, l'acquittement de son client. Le tribunal suivra-t-il la thèse de la défense ?