La cour d'appel a eu à juger dernièrement une affaire de drogue dans laquelle est impliqué un jeune homme, il a été inculpé de détention, de consommation et trafic d'une matière stupéfiante classée au tableau -B-. Condamné à huit ans de prison en première instance et à une amende de huit mille dinars, il interjeta appel. Le jeune homme qui fut interpellé par la brigade des stupéfiants, a été trouvé porteur de soixante trois grammes de drogue classée au tableau « B » et considérés donc comme des stupéfiants dont la détention et la consommation sont régies par des conditions strictement réglementées par la loi. Soumis à des analyses sanguines, elles s'avérèrent positives. Ce fut la raison pour laquelle le jeune homme fut inculpé, de consommation, outre de l'écoulement de stupéfiants. Toutefois le suspect déclara qu'il était un consommateur invétéré de stupéfiants et avait même été condamné auparavant à une peine d'emprisonnement pour cette raison. Après avoir purgé sa peine, ajouta-t-il, il essaya des séances de désintoxication, mais quelques mois plus tard, il replongea de nouveau dans la consommation de drogue. Ce fut pour cette raison, qu'il eut recours à une personne qui lui fournissait de la drogue moyennant une contrepartie financière. Le jeune homme ne manqua pas d'indiquer le nom de son fournisseur qui resta en état de fuite. Cependant l'enquête se poursuit afin de déterminer avec précision si le jeune homme n'est pas également complice dans l'écoulement de stupéfiants. Il fut condamné à une peine d'emprisonnement. Interjetant appel, il comparu de nouveau devant la cour pour répondre de son forfait. Il soutint à la barre, qu'il n'a jamais écoulée de la drogue, se contentant uniquement d'en consommer. Son avocat plaida dans ce sens rejetant l'accusation d'écoulement et détention sollicitant de la cour l'allégement de la peine prononcée en première instance.