* Détournement suivi de viol Le tribunal de première instance de Zaghouan a condamné dernièrement un voleur de bétail et ses complices à de lourdes peines de prison ferme. L'accusé n'est autre qu'un berger qui a aidé cinq individus à s'introduire dans la ferme du voisin. Durant la nuit, après avoir enfermé les chiens dans l'enclos, ils conduisirent le troupeau vers une forêt située à proximité de Zriba avant d'embarquer les bêtes à bord de deux camionnettes et de quitter les lieux. Le lendemain matin, le voisin découvrit la disparition de son bétail. Il porta plainte tout en soupçonnant le berger avec lequel il s'est querellé dernièrement, mais malheureusement il n'avait aucune preuve tangible contre lui. Soumis à une surveillance rapprochée, le berger suspect a été surpris lors de sa rencontre avec ses complices venus lui remettre sa part du butin. Pris en flagrant délit, les membres de la bande ont été tous arrêtés. Lors de l'interrogatoire, ils ont avoué leur méfait, précisant que le vol du bétail a été initié par le berger, en guise de vengeance contre son voisin. A l'audience, la bande de malfaiteurs sollicita la clémence de la cour, ce qui n'a pas empêché cette dernière de les condamner de quatre à huit ans de prison ferme. Ils ont interjeté appel
Détournement suivi de viol L'ouvrière, âgée de 24 ans, s'est retrouvée nez à nez avec un groupe de malfrats, complètement ivres, qui lui ont barré la route pour la détourner de force de son chemin et la mener dans les environs de La Soukra, dans un endroit pratiquement désert. Ignorant complètement ses cris désespérés, ils n'avaient qu'une idée en tête, celle d'abuser de leur proie qui ne pouvait échapper à son triste sort. Après avoir assouvi leurs instincts bestiaux, ils la laissèrent dans un piteux état, avant de prendre la fuite. La victime s'est relevée péniblement pour se rendre au poste de police le plus proche et raconter aux agents les péripéties de l'agression qu'elle vient de subir. Munis du signalement des violeurs, les policiers ont ouvert une enquête aboutissant à leur arrestation en un temps record. Déférés devant le juge d'instruction, les agresseurs ont d'abord nié les faits, mais ont fini par reconnaître leur forfait après une confrontation avec la victime. Les accusés ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait. À l'audience, les accusés ont prétendu que la jeune fille les avait suivis de son propre gré. Leur avocat les a soutenus et leur a requis l'acquittement. L'affaire a été mise en délibéré.