Trois ans de prison pour trente dinars Les faits de cette affaire remontent à l'année dernière. Ce jour-là, la victime, accompagnée de deux de ses amis, était sur le chemin du retour lorsque l'accusé lui a barré la route. Sans crier gare, il lui porta un coup de poing tout en l'insultant. En essayant de lui faire face, la victime a reçu plusieurs coups de couteau au niveau de l'abdomen et du genou lui causant une hémorragie. L'agresseur a quitté les lieux laissant la victime baignant dans une mare de sang. Transportée aux urgences dans un hôpital de la région, elle a rendu l'âme et ce, malgré les efforts fournis par l'équipe médicale. L'enquête menée par les agents de la garde nationale a abouti à l'arrestation du tueur qui affirma qu'il n'avait pas l'intention de tuer sa victime, mais seulement de la corriger pour venger son père. Inculpé pour coups et blessures ayant entraîné la mort, l'accusé a été traduit devant le tribunal de première instance de Tunis qui l'a condamné à 8 ans de prison ferme. Interjetant appel, il a comparu de nouveau devant la chambre criminelle de la cour où il demanda pardon en affirmant qu'il n'avait pas l'intention de tuer. Mais cela n'a pas empêché le tribunal de confirmer le verdict prononcé en première instance
Trois ans de prison pour trente dinars Le tribunal de première instance de Tunis a condamné deux jeunes hommes à trois ans de prison ferme pour avoir dévalisé un chauffeur de taxi. Les deux accusés ont été arrêtés par les agents de police alertés par la victime du braquage. Le taxiste effectuait son travail normalement lorsqu'il a été hélé pour une course et les deux passagers lui ont indiqué leur destination. Quelque temps après, ils lui demandèrent de s'arrêter à mi-chemin. Et grande fut la surprise du chauffeur lorsque l'un d'entre eux, brandissant un couteau, lui ordonna de lui remettre la recette. Entre temps le deuxième passager a enlevé les lacets de ses chaussures pour tenter d'étrangler le taximan. Pris de panique, ce dernier a obtempéré aux ordres des délinquants, leur remettant le téléphone portable ainsi que la somme de 30 dinars. Leur forfait accompli, les deux malfrats s'évaporèrent dans la nature alors que la victime se dirigea vers le premier poste de police pour raconter sa mésaventure. Munis des signalements fournis par le plaignant, les agents ont réussi à arrêter les deux accusés qui avouèrent les faits et demandèrent pardon. Suite à leurs aveux, les deux malfrats ont été arrêtés et traduits devant un tribunal pour répondre de leur forfait. A l'audience, leur avocat sollicita les circonstances atténuantes en considération de leur situation familiale. La cour a condamné les deux accusés à 3 ans de pison chacun.