Tunis-Le Temps-Le déclenchement de cette affaire commença par une plainte déposée par les parents d'une jeune fille de 17 ans, pour détournement de mineure. Ces derniers déclarèrent en effet que leur fille qui avait quitté le domicile parental, était séquestré par un jeune homme dans la localité de Borj El Ouzir à l'Ariana. Cette nouvelle leur avait été communiquée par leur fille aînée qui a été contactée par sa sœur en ce sens. En fait cette jeune fille avait lié connaissance avec le jeune homme depuis quelque temps. Mais le jour des faits et alors qu'elle rentrait de l'école, il lui proposa de l'accompagner, mais en chemin, et arrivés devant son domicile, il la tint par le bras et la traîna, par la force jusqu'à l'intérieur de la maison, où il l'enferma pour abuser d'elle de la mainère la plus sauvage. Le lendemain, il sortit pour acheter une bouteille d'eau. La jeune fille remarqua que le téléphone de son agresseur traînait sur la table de nuit. Elle profita alors de cette aubaine pour informer sa sœur de son lieu de séquestration. Les agents de la brigade criminelle alertés par la famille, se dépêchèrent pour cueillir l'agresseur sur les lieux. Inculpé de détournement, viol et séquestration de mineure, l'accusé nia les faits incriminés, déclarant que la jeune fille l'avait accompagné de son propre gré, d'autant plus qu'il la connaissait depuis un bon bout de temps et qu'elle avait l'habitude de se rendre chez lui. Devant le tribunal il réitéra ses déclarations précédentes, et son avocat le soutenant, sollicita l'acquittement de son client pour défaut de preuves. Le tribunal mit l'affaire en délibéré.
