Le gérant indélicat Le Tribunal de première instance de Tunis a dernièrement examiné une affaire dont les faits s'étaient déroulés en octobre dernier. Une jeune fille a été abordée par un malfrat, en rentrant chez elle à la fin de la journée. Le jeune homme commença par l'importuner, proférant des insanités avant de lui demander clairement de lui céder son sac à main. L'énergumène s'était muni d'une arme blanche pour intimider la victime qui l'ignora et pressa le pas. Constatant qu'elle n'obtempérait pas à ses ordres, il l'a menacée d'agression si elle ne lui remettait pas tout ce qu'elle possédait. Elle fit la sourde oreille et tenta de s'enfuir, mais il la rejoignit et lui infligea une terrible correction ponctuée de coups de couteau. Le malfrat s'est emparé du sac de la victime avant de la laisser dans un piteux état. La jeune fille a été transportée d'urgence à l'hôpital par des passants pour des soins urgents. La victime s'est ensuite présentée à la police pour porter plainte. Elle a donné les signalements de son agresseur que les agents de police ont réussi à arrêter en un laps de temps. Inculpé de vol qualifié avec violences graves, et port d'arme blanche sans autorisation, l'agresseur a été déféré devant la justice. Il a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son forfait. Le délinquant a reconnu les faits et imploré la clémence du juge. Son avocat demanda les circonstances atténuantes pour son client. L'affaire a été mise en délibéré.
Le gérant indélicat La cour d'appel de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire d'abus de confiance dans laquelle était impliqué le gérant d'une usine de textiles qui a été nommé par un homme d'affaires pour diriger ladite usine. Les faits ont éclaté suite à une plainte déposée par l'homme d'affaires suite à sa découverte de plusieurs dépassements commis par l'accusé lesquels ont causé la faillite de l'entreprise. Une enquête a été ouverte et les agents de la brigade économique ont révélé que l'accusé a, depuis l'an 2004, encaissé plusieurs sommes d'argent en provenance des clients de l'usine sans les déclarer. Au total, le préjudice a porté sur cent-vingt mille dinars. Arrêté et déféré devant le tribunal de première instance de Tunis, il a été condamné à trois ans de prison, interjetant appel, il a comparu de nouveau devant la chambre criminelle et il réitéra ses aveux. Son avocat a présenté à la cour une pièce écrite signifiant qu'il s'est arrangé avec son associé et l'avait payé. Ce document devrait être examiné par la cour ultérieurement. Raison pour laquelle la cour a reporté l'affaire pour prononcer son verdict ultérieurement.