Tunis-Le temps-Dans cette désolante affaire, la victime est une jeune fille âgée à peine de 10 ans. A peine âgée de quelques mois elle a été adoptée par une dame, qui s'engagea à l'élever convenablement et à lui prodiguer la meilleure éducation. Au fil du temps, la fillette poussait de jour en jour et était bien heureuse de vivre dans une villa confortable située dans la banlieue nord. Elle trouvait du plaisir à jouer dans le jardin, sous l'œil vigilant de ce vieux jardinier qui pouvait être son grand père et qu'elle trouvait sympathique et bien gentil. Sa mère adoptive faisant confiance à ce dernier, lui donnait carte blanche pour jouer avec la fillette durant ses heures de loisirs. Mais un beau jour, la fillette était venue voir sa " maman " en catastrophe. Elle était toute remuée et pleurait comme un madeleine. " Que se passe-t-il ? " s'enquit la bonne dame " Le jardinier.... " Quelle calamité ! quelle catastrophe ! Mais que fallait-il faire de mieux que d'alerter la police et dénoncer le criminel. S'attaquer à une fillette de cet âge, pour la violer, est en effet, le pire des crimes. Cependant la dame, troublée, ou perturbée, crut bon d'abord de donner une bonne correction à la fillette. Aussitôt dit aussitôt fait, elle lui réserva une punition cruelle en allant jusqu'à la brûler sur les joues avec une cigarette. Avait-elle pensé qu'il ne fallait pas ébruiter cet incident, se contentant de l'admonestation administrée à la fillette ? En tout état de cause, elle n'avait pas porté plainte contre " l'odieux jardinier " croyant qu'elle pouvait étouffer l'affaire. Mais le fâcheux événement parvint aux oreilles des agents de police qui convoquèrent la mère adoptive pour y voir clair. Celle-ci déclara alors qu'elle avait l'intention d'étouffer l'affaire par crainte du scandale. Mais le jardinier qui fut interpellé, clama de prime abord son innocence. Etait-ce possible pour cet homme âgé de 70 ans, d'agir de la sorte à l'égard d'une fillette encore innocente ? D'autant plus que l'accusé avait déclaré en outre qu'il était sexuellement incapable depuis un bon bout de temps. Inculpé de détournement de mineur âgée de moins de 13 ans, il comparut devant le juge d'instruction et réitéra ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire. L'expertise médicale à laquelle il fut soumis, confirma son état d'impuissance sexuelle. Il fut remis en liberté et la mère adoptive fut mise en détention provisoire. Connaissait-elle le vrai agresseur de la fillette ? C'est ce que déterminera avec précision l'enquête, qui se poursuit devant le juge d'instruction.