L'accusé dans cette affaire est un jeune homme, fonctionnaire de son état, marié et père de deux enfants qui s'est trouvé impliqué dans une affaire de trafic de voitures et faux et usage de faux et complicité. En effet, un jeune homme travaillant à l'étranger, rentra au pays pour passer quelques jours, il ramena avec lui une voiture immatriculée à l'étranger, qu'il vendit à un fonctionnaire, agent de police de son état et sans avoir auparavant acquitté les droits de douanes y afférents. En effet, il falsifia la page du passeport où était mentionnée l'introduction du véhicule en question au pays, pour pouvoir ressortir et regagner le pays où il travaillait. Avant son départ il céda le véhicule, moyennant finances évidemment à l'agent de police en question, qui acquit la voiture en connaissance de cause. Ce dernier utilisait le véhicule, pour ses besoins personnels et prenait la précaution de changer de plaque minéralogique chaque fois qu'il le laissait en stationnement devant son domicile. Cependant lors d'un contrôle de routine de la police de circulation, un agent méticuleux demanda à voir les papiers du véhicule, devant les tergiversations du conducteur, l'agent insista jusqu'à découvrir le pot aux roses. Traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, en état de liberté pour complicité à l'importation d'une marchandise illégale, faux et usage de faux. Son avocat soutint que son client ignorait l'origine suspecte du véhicule, demandant l'acquittement pur et simple de son client.