Cette année, le ciel a bien écouté les prières des agriculteurs tunisiens et la pluie fut régulière, abondante et bien répartie. Nous autres citadins tolérons la pluie car nous savons qu'elle sera aussi bénéfique pour nos chères terres que pour notre porte-monnaie. Sauf que l'effet de cette pluie n'est pas aussi direct que ne l'espèrent les consommateurs. Mais selon nos marchands de légumes les effets de la pluie seront visibles, peut-être aussi palpables, sur la prochaine récolte. Sinon, comment expliquer que les patates soient à un dinar le kilo, que les thomsons soient à deux dinars que les tomates frôlent le dinar ainsi que la laitue !? On est certes à la mi-saison. En pareille période, il y a les fruits d'été qui s'apprêtent à envahir les étalages . Quant aux légumes, c'est la saison creuse, où il est rare de trouver des pommes de terre, des concombres, des tomates ou du piment bon marché...