L'Etoile a montré aujourd'hui qu'après chaque épreuve les dirigeants font preuve d'un entêtement stérile alors qu'un grand séisme a ravagé le club et les résultats enregistrés d'un match à un autre sont loin des objectifs souhaités et on ne sait vraiment pas pourquoi le président Moez Driss a laissé de la sorte des fractures s'amplifier d'autant qu'on est en droit de se demander sur le rôle de toute l'équipe dirigeante encore en place et qui n'est point un exploit en soi. Actuellement les performances retrouvées laissent une grande place pour semer le doute et l'incertitude. Le club doit se doter d'un solide effectif à la mesure de ses ambitions car l'équipe actuelle désormais n'a pas pu arracher sa qualification à la CAF, à la Coupe, en championnat ou à la Ligue des Champions. Certes, il est difficile de tenir la barre dans une mer particulièrement agitée mais le rôle d'un président n'est peut être pas d'être populaire mais de faire gagner son club, de calmer la grogne des supporters et de forger au passage un joli palmarès. La situation s'annonce difficile. Les vents n'ayant pas soufflé dans le bon sens et c'est ce qui a miné encore plus le moral des joueurs. Toujours est-il que l'ESS s'est enfoncée peu à peu dans une cirse certes relative mais qui a pris vite de l'ampleur dans un club d'une telle envergure et où la communication a fait défaut laissant place aux rumeurs et à une situation qui a fini par nuire. Contre vents et marées nous ne pouvons pas rester en marge et ce malgré le dernier échec contre l'Espérance. L'exclusion de Rohr encore une fois n'est tout de même pas la bonne solution ni le bon choix et ce n'est vraiment pas avec les mêmes que l'on pouvait bien rebondir et il est temps de réviser une fois pour toute la stratégie et changer les mentalités. Il semble que le problème est beaucoup plus sérieux pour le réduire au simple changement du sélectionneur car plusieurs entraîneurs se sont succédé aux destinées de l'équipe et les résultats compromettent toujours fortement les chances. Il n'est pas question aujourd'hui d'avoir une dominante de joueurs, entraîneurs ou présidents, mais il doit y avoir une certaine parité et un certain consensus pour pouvoir avancer ensemble et rééditer l'exploit d'autant plus que le dernier adversaire n'est pas une foudre de guerre d'après ceux qui ont vu le match. Il est grand temps que l'incompétence cesse d'être tolérée et que le soutien indéfectible pour certains dirigeants s'arrête pour redécoller et donner place à un plan bien établi. Ainsi on aura chassé la culture de l'incompétence et de l'inefficacité tout en s'appliquant avec détermination et de sérieux pour reconstruire l'équipe.