Aucun cas n'est enregistré en Tunisie * Interdiction de l'importation des porcs ou de la viande des porcs * Vigilance et contrôle au niveau des points frontaliers et des installations d'élevage * Sensibilisation et implication des éleveurs dans les opérations de traitement Depuis l'apparition des premiers cas de grippe porcine dans le monde, les autorités sanitaires en Tunisie suivent de très près l'évolution de la situation, dans le cadre de réunions quotidiennes tenues par le comité technique d'observation et de veille sanitaire. La dernière réunion en date s'est tenue samedi 2 mai en présence de représentants de toutes les structures concernées, de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de spécialistes, notamment des virolgues. Le ministère de la santé publique a déjà pris toutes les dispositions préventives nécessaires en vue d'évitqr l'infiltration du.virus, à travers le renforcement de ta vigilance et du contrôle au niveau des aéroports et des points de transit et en déconseillent aux citoyens tunisiens de se rendre au Mexique, où ont été enregistrés les premiers cas.
Les autorités sanitaires tunisiennes assurent qu'aucun cas de contamination par le virus de la grippe porcine n'a été enregistré en Tunisie, faisant remarquer que la stratégie mise en place par le comité technique investit les différentes parties intervenantes dans le domaine de la santé de la responsabilité de prendre toutes les dispositions préventives que nécessiterait l'évolution de la situation épidémiologique à l'échelle mondiale. Le ministère de l'agriculture et des ressources hydrauliques a mis en place un plan renforçant les mesures de lutte contre la menace de grippe porcine suite aux recommandations émises par le comité technique d'observation et de veille sanitaire, réuni au ministère de la santé, le lundi 27 avril. Ce plan s'articule autour des axes suivants : *L'adoption de la vigilance et du contrôle au niveau des points frontaliers et l'interdiction d'importation des porcs ou de la viande de porc depuis l'étranger. *Le renforcement de la veille à l'intérieur du pays par l'intensification des opérations de contrôle vétérinaire au niveau des installations d'élevage, des réserves et parcs nationaux en plus de l'organisation de battues administratives contre les sangliers sauvages. *L'information, la sensibilisation et l'implication des éleveurs dans les opérations de traitement en les invitant à prendre contact avec les services vétérinaires pour le signalement des cas de maladies animales. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie de prévention pour s'assurer de l'absence en Tunisie de vecteur de maladie de grippe porcine, et empêcher toute infiltration du virus depuis l'extérieur. Il est à signaler que le nombre d'éleveurs de porcs en Tunisie destinés à répondre aux besoins du secteur touristique reste limité et se compose d'un cheptel de 541 triiies et 24 verrats, alors que les centres d'élevage porcins se localisent à Maharès (gouvernorat de Sfax), à Mornag (gouvernerai de Ben Arous) et à Kalaa Sghirà (gouvernorat de Sousse) avec une capacité de production de l'ordre de 600 tonnes. Ces centres d'élevage sont soumis à un contrôle sanitaire et vétérinaire, qui a été renforcé dernièrement, sachant que le contrôle et le suivi avaient démontré la bonne santé du cheptel. Des instructions ont été données aux services vétérinaires pour prendre des prédispositions contre tout développement ou propagation du virus, notamment par l'actualisation constante du plan de prévention et de lutte nationale et l'intervention en cas de nécessité pour endiguer et limiter la propagation du virus.