L'accusé dans cette affaire est employé dans une salle de jeux et père de deux enfants. Il a été recruté depuis 2001 avec un salaire mensuel de 400 dinars selon le propriétaire de la salle. Le jour des faits, il subtilisa la somme de près de deux mille dinars, avant de disparaître. Le lendemain le propriétaire découvrit le vol et porta plainte. Une enquête a été ouverte, et le suspect a été arrêté. Interrogé, il nia les faits. Il a comparu hier, en état de liberté, devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de l'accusation portée à son encontre. Il relata une deuxième version, déclarant qu'il a travaillé chez le propriétaire de 2001 à 2008, date à laquelle il décida de partir, vu qu'il ne percevait que 300 dinars sans aucune garantie sociale. Il informa le propriétaire de sa décision. Ce dernier lui promit de régler la situation en 2009, mais il n'a pas tenu sa promesse. Le jeune homme décida alors de quitter le travail, provoquant la colère du patron qui décide de l'accuser de vol. Son avocat le soutint déclarant que son client était victime d'un règlement de comptes perpétré par son patron. Affirmant que son client n'y était pour rien il sollicita de la cour l'acquittement de son client. L'affaire a été mise en délibéré.