Douze personnes dont deux femmes ont comparu devant la cinquième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour constitution d'une bande de malfaiteurs, écoulement détention et consommation d'une matière stupéfiante. La police du Kasserine a reçu des informations selon lesquelles une bande de trafiquants opérait dans cette région, en choisissant pour cible plusieurs jeunes hommes victime de ce poison. La gravité de cette information a fait que la brigade des stupéfiants leur a accordé une attention particulière à cette bande. Soumis à une surveillance, un membre de la bande a été arrêté à bord de son véhicule. Il avait dissimulé une quantité de drogue dans différents endroits de la voiture utilisée dans cette opération, afin de l'écouler. Sommé de s'arrêter, le trafiquant n'avait aucune chance d'échapper aux agents de l'ordre. Toutes les issues ont été bloquées. Les policiers ont pu ainsi procéder à la fouille. La drogue fut alors découverte et le protagoniste dans cette affaire a été embarqué au poste. Interrogé, il s'est avéré que ce jeune homme appartenait à une bande à Kasserine, et donna les noms et l'identité du reste des membres de la bande. Munis d'une commission rogatoire, une descente a été effectuée par les agents de la police qui ont saisi la quantité de 22 kg de « zatla » à l'intérieur de la maison où ils avaient élu domicile. 12 personnes ont été arrêtées dont la tête pensante de cette bande, un jeune tunisien originaire de la ville de Kasserine. Il recevait la marchandise de la part d'un jeune maghrébin, qui fut chargé découler la drogue. L'enquête close, les 12 accusés ont été inculpés et écroués. A l'audience, alors que quelques accusés ont nié l'écoulement en avouant la consommation, les autres ont nié catégoriquement les faits, affirmant qu'ils étaient tout simplement impliqués à tort dans cette affaire. Une avocate qui soutint l'un de ces clients, confirma que ce dernier n'était pour rien dans cette affaire. Elle ajouta que son client qui est commerçant de son état, a été soupçonné vu son activité commerciale, et fut inculpé d'écoulement. Même les analyses n'ont pas prouvés qu'il était un consommateur.. Elle sollicita le tribunal l'acquittement de son client. L'affaire a été mise en délibéré.