* Amjed Bseisu, Directeur exécutif : « Nous sommes ouvert à toute participation tant qu'elle est rentable pour nous et pour notre partenaire, notamment l'Etat tunisien ». o 130 MDT est l'enveloppe d'investissements réalisés par Petrofac en Tunisie après quatre ans de son implantation o Le projet de construction du champ gazier et pétrolier « Hasdrubal » sera bientôt finalisé * Coût de l'investissement : entre 500 millions et 1 milliard de dollars Nous apprenons que le projet de la raffinerie de la Skhira est confié à l'entreprise britannique « Petrofac ». L'investissement varie entre 500 millions et 1 milliard de dollars et ce, selon les études préliminaires Le groupe britannique d'ingénierie, de technologie et de réalisation des projets pétroliers, de gaz et de pétrochimie poursuit son expansion en Tunisie et réaffirme son intérêt pour les projets de construction et d'investissement dans le secteur de l'énergie. Après les projets de construction des stations d'Oudhna et d'Hasdrubal et d'acquisition du champ gazier Chergui sis à Kerkenna, M.Amjed Bseisu, Directeur exécutif de la compagnie britannique de renommée internationale installée en Tunisie depuis 2005, nous fait part des projets en perspective de Petrofac. Suite au « retrait » de la Qatar Petroleum du projet gigantesque se rapportant à la construction et l'exploitation de la raffinerie de la Skhira, Petrofac est à priori intéressée par le projet et relancera de ce fait les études pour un éventuel partenariat avec l'Etat tunisien pour la réalisation de la Raffinerie de Skhira d'une capacité de production de 120.000 b/jour Quel bilan faites-vous de la présence de Petrofac en Tunisie ? M.Amjad Bseisu : Petrofac s'est implantée en Tunisie en 2005. Nous avons jusque-là réalisé trois projets pour un volume d'investissements de 130 MDT. Il s'agit de la construction du champ pétrolier de Oudhna, de la réalisation du champ gazier offshore Hasdrubal au profit de British gaz et de l'acquisition du champ gazier baptisé Chergui à Kerkenna. Petrofac détient 45% de la station Chergui qui offre une capacité de production de 800.000 m3 par jour, la partie restante est détenue par l'entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP). S'agissant du projet de construction du champ pétrolier et gazier Hasdrubal, il sera finalisé à la fin de l'année en cours. Quels sont les projets de Petrofac en perspective ? Petrofac confirme son intérêt pour le site d'investissement et de production tunisien. Nous réaffirmons de fait la volonté de la compagnie d'étudier l'offre se rapportant à la construction et à l'exploitation de la Raffinerie de Skhira. Nous allons actualiser l'étude réalisée en 2007, date du lancement de l'appel d'offres international afin de poursuivre le projet d'envergure. Nous sommes ouverts à toute participation tant qu'elle est rentable pour nous et pour notre partenaire, notamment l'Etat tunisien. Outre le projet de Skhira, nous avons en portefuille d'autres projets d'infrsatructure de gaz et de développement en perspective. Nous nous lancerons également dans une étude de projet relative à la formation professionnelle dans l'énergie et ce en coopération avec le ministère tunisien de l'Industrie, de l'Energie et des PME. Il semble que la crise mondiale ne fasse pas fuir Petrofac. Quels sont les atouts du site tunisien ? Non, la crise ne fait pas fuir Petrofac. Nos investissements tiennent toujours la route dans les différents marchés de Petrofac notamment la Grande-Bretagne, les Emirats Arabes Unis, l'Inde et autres. L'environnement des affaires en Tunisie, les avantages fiscaux et le manque de bureaucratie constituent les atouts du site tunisien. Nous entretenons des relations particulières avec l'administration tunisienne. D'ailleurs, notre relation avec l'ETAP, l'un de nos plus importants partenaires dans le monde est à merveille. Propos recueillis par Yosr GUERFEL AKKARI