Hafedh ZOUABI n'est nullement inquiet après le faux pas de dimanche à Gafsa, survenu après le coup d'éclat réalisé devant l'ESS. L'entraîneur adjoint de la JSK estime que la défaite subie face à El Gawafel n'est qu'un accident . Le match qui a opposé dimanche dernier El Gawafel à la JSK a été, malgré l'absence de plusieurs titulaires, intéressant. Les deux équipes ont développé un football de bonne facture. Les locaux décidés plus que jamais à effacer leur dernière contre performance face à l'EST retrouvèrent à l'occasion toutes leurs sensations perdues lors de ses précédentes confrontations. Encouragés par leur public, ils optèrent d'emblée le pressing pour bousculer leurs adversaires plus collectifs et bien regroupés autour de Ben Rejeb. Ce fut au début du dernier quart d'heure de la première période du jeu que le débat tourna vivement à leur avantage. Leur domination se traduisit en effet par un but de Charfeddine Belhadj (31') Un but venu, il est vrai, au bon moment pour récompenser leurs efforts. En deuxième mi-temps, on s'attendait à voir une équipe sudiste libérée par cet avantage mais, il n'en fut rien. Au contraire, ce sont les Kairouanais qui allaient se montrer plus menaçants. L'occasion leur était donnée d'égaliser à l'ultime minute de la partie mais M.Ameur n'a pas saisi cette chance.
« Réagissons face au CSHL... » « El Gawafel, adossé à une bonne organisation, a certes dominé la première partie du jeu notamment au milieu. Il est parvenu à nous piéger à un moment où les joueurs étaient entrés dans le match en optant pour les contres mais sans parvenir à tirer profit de cette domination stérile. La JSK a bien joué lors de la deuxième période , mais la précipitation, la maladresse et nous ont joué un mauvais tour. Il est vrai aussi que l'absence de Jean Claude Gondo a laissé un grand vide en attaque. Oublions ce qui vient de se passer et réagissons vite si possible dès le 1è novembre face au CSH. Après tout, ce n'est qu'un faux pas, cela peut arriver à tout le monde ».expliquait Hafedh Houarbi, l'adjoint de Mrad Mahjoub.