La force d'une nation, c'est sa jeunesse. Elle façonne son avenir et est son porte-étendard. Il n'y aura pas de développement, ni de rayonnement, sans une jeunesse épanouie, responsable et imbue des nobles valeurs humaines et patriotiques. D'où l'attention particulière réservée aux jeunes en matière d'éducation, d'encadrement et d'initiation pour assumer les responsabilités. Il n'est pas aisé d'être jeune, aujourd'hui, dans un monde en manque de repères et où le risque de tomber sous l'emprise du désœuvrement, de l'argent facile et de la drogue, ou de l'alcool, est grand. Il est, également, facile, aujourd'hui, d'emprunter les chemins tortueux de la délinquance, de la violence et du terrorisme sous l'influence des courants extrémistes. La Tunisie, qui mise sur le capital humain, accorde à sa jeunesse toute l'attention requise, tout l'encadrement nécessaire et une écoute permanente pour qu'elle représente l'avenir et l'espoir et soit prête à relever tous les défis et promouvoir les grandes valeurs nationales. Le Chef de l'Etat a, en présidant, hier, l'ouverture des travaux du Colloque international sur " La jeunesse et l'avenir ", mis en évidence la " nécessité d'ouvrir aux jeunes, les perspectives les plus vastes pour l'activité et la créativité et d'élargir à leur intention, les opportunités de concertation et de dialogue ". Il est utile de rappeler que l'expérience tunisienne en la matière est un exemple à suivre. Car, en Tunisie, comme l'a rappelé, hier, le Chef de l'Etat, les jeunes sont considérés comme " étant des partenaires dans tout ce qui concerne les affaires du pays ". C'est par cette éducation qu'on apprend aux jeunes a être une force motrice et à prendre part aux décisions. C'est une constante des orientations politique du pays et c'est ce qui fait la force de la Tunisie.