La coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de coupe se poursuit à Mahdia dans la ferveur générale dans la mesure où le public ne rate aucune occasion pour aller soutenir les représentants du handball tunisien dans cette compétition africaine, la 23ème du genre. Il est réconfortant de relever qu'au terme du premier tour E.M.Mahdia comme le Club Africain sont parvenus à se qualifier, comme prévu, au second tour. Les Mahdois ont loupé de peu la première place de leur groupe se faisant devancer à l'issue de leur courte défaite devant les Egyptiens d'Ezzamalek..
De la figuration ou presque. Au niveau des féminines, le handball tunisien était représenté par l'A.S.F.Mahdia et l'A.S.Sfax. Deux équipes qui se sont contentées à faire de la figuration ou presque devant leurs homologues africaines plus performantes mais surtout mieux préparées car beaucoup mieux encadrées . En un mot il n'y avait pas photo entre les unes et les autres. Ceci nous amène encore une fois à poser le problème de recrutement d'un entraîneur étranger pour notre équipe nationale féminine, un technicien qui va coûter les yeux de la tête à la F.T.Handball quand on connaît son salaire et les avantages dont il va bénéficier. N'aurait-il pas mieux fallu économiser tout cet argent pour en faire bénéficier nos équipes féminines qui vivotent au jour le jour dans des conditions difficiles et ce, en équipements entre autres ? Et pourquoi pas en contribuant à les faire prendre en charge par des entraîneurs d'un bon niveau.
Difficile de faire aussi bien que l'Angola. C'est avec ce genre de moyens que le handball féminin parviendra à évoluer et à progresser. Et à avoir à moyen terme l'équipe que notre hand féminin mérite rien que pour les sacrifices consentis par l'Etat dans la mesure où cet argent doit aller là où il faut. Car tout compte fait, soyons logiques et francs avec nous-mêmes. Avec les joueuses actuelles et les moyens actuels, sommes-nous vraiment en mesure de faire mieux que les Angolaises au prochain championnat du monde qui pointe à l'horizon. Ces Angolaises inamovibles championnes d'Afrique et qui ont toujours terminé les championnats du monde auxquelles elles ont participé aux toutes dernières loges du classement. Faire aussi bien qu'elles est à notre avis utopique. Du moins pour le moment car nous n'avons pas des handballeuses d'un niveau comparable à celui des Angolaises que dire de celles issues du continent européen. L'exemple nous est venu récemment de Mahdia. Alors commençons par faire le ménage à partir de nos clubs pour espérer réaliser des performances à la mesure de nos ambitions.