En déposant des réserves contre la qualification de Lamjed Chehoudi dans les rangs de l'E.S.Sahel vendredi dernier lors de la rencontre de la 1ère journée à Radès, l'Espérance de Tunis s'estime dans ses droits. A preuve. En étudiant minutieusement la clause libératoire du contrat liant le joueur au C.A.Bizertin tout comme l'article 51 des règlements du football professionnel, sa commission juridique considère que ce dernier reste qualifié pour ce même club bizertin et que son transfert vers un autre club, quel que soit son nom, est caduc dans la mesure où il n'est pas conforme au contenu de l'article sus-indiqué. Erreur administrative = match à rejouer Les responsables de l'Espérance n'ont rien à reprocher à leurs homologues de l'Etoile, avons-nous appris, conscients ajoutent-ils, que ces derniers sont en possession d'une licence en bonne et due forme. Il y a irrégularité dans la délivrance de la licence de Lamjed Chehoudi que l'Espérance impute à la fédération tunisienne de football à travers sa commission compétente. Aussi estime-t-on qu'il y a erreur administrative, facteur qui explique la décision du club « sang et or » de confirmer les réserves déposées sur la feuille d'arbitrage vendredi dernier. Match à rejouer donc en application des dispositions de l'article 213 des règlements généraux. Mieux vaut aujourd'hui que plus tard Il appartient à présent à la fédération de se pencher au plus vite sur les réserves formulées par l'Espérance et le plus tôt serait le mieux. Pourquoi pas avant le déroulement de la deuxième journée pour la simple raison que les réserves de l'Espérance ne vont pas manquer de faire tâche d'huile entraînant le dépôt de réserves contre ce même joueur à chaque rencontre disputée par l'Etoile. Et là, on ne sortira pas de l'auberge.