Les Hammam-lifois habitués à trainer durant toutes les premières périodes de la compétition aux dernières loges pour n'enregistrer leur réveil qu'à la phase retour, ont renversé la tendance cette saison. Après un début de saison très laborieux avec l'inévitable dernière place leur collant aux basques, ils se sont réveillés brutalement de leur torpeur. Sept matches d'affilée sans défaite avec une ascension fulgurante les propulsant aux avants-postes. Nous avons approché Anis Ben Chouikha le capitaine des verts pour en savoir plus sur les raisons du renouveau de son club. Ecoutons-le : __Le Temps : Bons derniers au début de saison comme de coutume, vous voilà contre toute attente en haut du pavé ? __Anis Ben Chouikha : Je ne partage pas votre avis car depuis le départ nous avions toujours pratiqué un beau football avec un volume de jeu des plus consistants. Seulement les résultats n'ont pas suivi jusque là voilà tout. D'ailleurs nous aurions transformé les deux penalties que nous avions eus, notre classement aurait été nettement meilleur. __Les raisons de votre « révolte » précoce cette saison alors que normalement, vous attendiez la phase retour pour vous rebiffer ? __L'ambiance est très saine au sein du groupe. Nous travaillons dans de très bonnes conditions. Le staff technique est très compétent et nous aide beaucoup en nous poussant à extérioriser toutes nos qualités. Le président ne cesse de nous entourer de sa sollicitude ainsi que ses collaborateurs. Et puis faut - il le souligner, nous avons rompu prématurément avec ces crises de résultats qui nous avaient jusque là pénalisés par le passé. __Jusqu'à où comptez-vous aller à ce rythme ? __Gardons les pieds sur terre et ne versons pas dans l'euphorie. Notre objectif primordial est avant tout, d'assurer notre maintien très rapidement. Tout le reste sera du bonus à la phase retour. __Une place parmi les ténors en haut du pavé vous autorise à participer aux joutes interarabes et/ou continentales ? __Trop tôt pour y penser dès maintenant ! Mais une fois libérés de la hantise de la lutte pour le maintien, nous sommes en mesure de faire très mal et de battre tous nos adversaires. Oui pourquoi pas une campagne arabe ou africaine ? Rien ne nous manque pour y participer. Entretien conduit par Mohamed Sahbi RAMMAH