Le Premier ministre canadien Stephen Harper a affirmé que les membres de l'ancien régime tunisien "ne sont pas bienvenus" au Canada, rapporte l'Agence France Presse dans une dépêche datée de Rabat. Répondant aux questions des journalistes sur la fuite au Canada de membres de la famille du président déchu, M. Harper a indiqué que le gouvernement canadien utilisera tous les outils dont il dispose "pour gérer cette situation et pour coopérer avec la communauté internationale à l'égard de l'ancien régime". Au cours d'une conférence de presse qu'il a tenue, hier, dans le cadre d'une visite au Maroc, le Premier ministre canadien a affirmé que son gouvernement appuie "le développement démocratique" en Tunisie. Des médias canadiens ont rapporté, mercredi, que Belhassen Trabelsi, frère de l'épouse du président déchu, sa femme et leurs quatre enfants sont arrivés jeudi 20 janvier à Montréal à bord d'un avion privé. De journaux canadiens dont le quotidien "La Presse" révèlent que le gouvernement d'Ottawa envisage de révoquer, en raison de certaines irrégularités, le statut de résident permanent que Belhassen Trabelsi a obtenu au Canada dans les années 1990. Le Canada, précisent-t-ils, pourrait ainsi les expulser plus rapidement que par le biais d'une procédure d'extradition. Un mandat d'amener international, rappelle-t-on, a été émis, mercredi, contre le président déchu et ses proches dont Belhassen Trabelsi. TAP --------------------------------- La résidence de Tunisie en France est la propriété de l'Etat tunisien, affirme l'ambassade de Tunisie L'ambassade de Tunisie en France affirme, dans un communiqué publié hier, que la résidence de Tunisie en France est la propriété de l'Etat tunisien. Réagissant à certaines rumeurs relayées par des médias français, l'Ambassade de Tunisie à Paris précise qu'il n'a jamais été question de céder ce bâtiment à qui que ce soit. Il n'y a aucune trace dans le registre des cadastres français d'une quelconque opération de ce type, ajoute le communiqué. L'ambassade relève, d'autre part, que de gros travaux ont été entrepris dans le bâtiment depuis mars 2006, qui sont aujourd'hui en phase de finition. Le bâtiment n'a donc été habité par personne depuis cette date, fait-elle remarquer, qualifiant d'infondées les informations diffusées à ce sujet par certains médias. TAP